Comment se moquer de ce que les gens pensent de nous? Voici mon intention du mois d’Avril.

“Coupe-toi les cheveux !” “C’est has been la frange.” “C’est quoi cette mèche ?” “J’adore ta frange.” “En vrai le blog, ça y est non?” “Tu devrais faire des vidéos”. “T’étais gênante sur ta dernière vidéo réels.” “J’ai trop ri en la regardant.” “J’adore ce que tu fais”. “Tu trouves pas que ça manque de sens ?”

Wouah ! Voici tout ce que j’ai entendu durant ces 5 derniers jours. Ça m’a marqué parce que justement, ces mots-là ont résonné (ou plutôt raisonné?) en moi, ce qui est le cas la plupart du temps avec l’opinion des gens. Mais pourquoi ? Certainement parce que ça fait mal ? Mais pas seulement: même les avis positifs me marquent!

Alors pourquoi suis-je aussi influencée par ce que pensent les gens? Comment s’en défaire?

 
Quand tu sens que la personne en face de toi va te donner son avis alors que tu ne le lui a pas demandé :) // Photo by Elyass Youmir

Quand tu sens que la personne en face de toi va te donner son avis alors que tu ne le lui a pas demandé :) // Photo by Elyass Youmir

 

Comment se moquer de ce que les gens pensent de nous? Voici mon intention du mois d’Avril.

Je pensais qu’à 27 ans, je réussirais à passer outre. Mais la réalité est qu’il suffit qu’une personne me dise « tu as une sale gueule » pour que je le pense. L’inverse est aussi vrai: il suffit qu’une personne me dise que je suis “stylée” pour le penser.

Pourquoi ce n’est pas sain d’écouter l’avis des gens?

Ca me fait peur de prendre conscience de ça, pour plusieurs raisons.

La première, c’est que les avis comme les critiques ne sont pas bonnes à prendre auprès de tout le monde. Qu’est-ce que cette personne qui n’a jamais fait de vidéo peut me dire sur la pertinence d’un montage? Qu’est-ce que cette personne qui ne s’y connaît pas du tout en réseaux sociaux peut me dire sur les analytics mon blog? Il est donc nécessaire de faire le tri sur tout ce qu’on reçoit. Pour y arriver, il y a ce dicton que j’adore “ne prend les critiques auprès de celui à qui tu ne demanderais pas conseils”. C’est assez juste.

Mais dépendre de l’avis des gens pour se former sa propre opinion n’est pas sain aussi parce que je ne peux pas contrôler les gens et ce qu’ils pensent, donc je mets mon bien-être au dépens de choses sur lesquels je n’ai aucun contrôle. Bonjour la vie de merde bien triste et imprévisible.

“Care about what other people think and you will always be their prisoner” Lao Tzu, ce sage Lao avait déjà tout compris, au Vème avant JC.

Enfin la troisième raison est qu’au sein d’une situation donnée, il y a aura toujours des avis divergents certains qui penseront A quand d’autres valideront B. Et je prends conscience de ça tous les jours, au fur et à mesure des échanges que je peux avoir avec vous sur Instagram, via des “sondages” en story ou des échanges par message. Choisir c’est renoncer, mais c’est aussi s’affirmer.

Avec ces trois raisons, on comprend donc mieux pourquoi l’approche la plus rationnelle est de se fier à ce que l’on veut soi-même. Mais comment on fait ça ?

Comment savoir ce qu’on veut et aime vraiment?

Seriously guys, comment savoir dans le fond ce qu’on veut vraiment ? Ce qu’on aime vraiment? Indépendamment de ce que les gens pensent? C’est tellement dur…

Marie Kondo (auteure acclamée par le NY Times qui donne de super techniques pour faire le tri, aussi bien sur des choses matérielles qu’émotionnelles) dirait: tu le sais lorsque l’idée de cette chose te procure une émotion positive. Donc si j’ai bien compris, je sais que je veux vraiment “faire telle coiffure” lorsque l’idée de cette coiffure me provoque une émotion positive. Pour savoir s’il y a émotion positive, il faudrait s’écouter, se reconnecter à soi-même, rentrer en dialogue avec son corps. Ok why not, continuons.

Puis je me suis dit finalement qu’une autre façon de faire le tri serait de se poser la question de l’intentionnalité. Lorsque je fais quelque chose, est ce que je sais pourquoi je le fais vraiment?

Et quand on y pense, c’est vrai que si mes intentions sont solides, les avis des gens ne me feront plus douter. Pour le dire autrement, si je suis influencée par les autres, c’est peut-être parce que je ne suis pas solidement alignée et ancrée dans ce que je fais, que j’agis sans réelle conviction. Par exemple, si on me dit que mon poste insta était moins bien que d’autres et que ça me marque, c’est parce que dans le fond je ne sais pas pourquoi je le fais, que mes intentions ne sont pas très claires (sinon je me dirais '“ils n’ont juste pas compris”).

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Mais ça veut dire quoi “l’intentionnalité”?

Quand je dis “agir avec intentionnalité”, j’entends agir en pleine conscience. Comme, par exemple, se lever pour aller boire avec l’intentionnalité d’hydrater son corps, se faire une pause, se dégourdir. Aller chez le coiffeur avec l’envie de “changer de tête” et donc accueillir positivement le changement par la suite. Il s’agit de comprendre le but de ses actions et d’en prendre conscience. Et c’est ce sur quoi je dois clairement travailler.

Je pense que c’est normal d’avoir des incertitudes sur ce qu’on vit parfois. On a tous ces moment où on n’est pas capable de juger ce qu’on fait, et on dit souvent “je ne sais pas ce que j’en pense”. Dans ces moments-là, je pense que c’est sain de se l’admettre et de se tourner vers des personnes qu’on admire, qu’on aime et qui sont bienveillants, pour demander conseils. J’adore solliciter mes meilleures copines dès que j’aime une photo mais aussi que je veux m’assurer qu’elle envoie le bon message, ou que j’ai une nouvelle idée de message à partager etc..

Du coup, c’est quoi les next step?

Finalement, la question “comment se moquer de l’avis des gens” deviendrait finalement: « est-ce que je comprends pourquoi je le fais moi ? Est-ce que ça me procure une émotion positive?” car pour réussir à ne plus dépendre de ce que pensent les gens, je pense qu’il faut gagner confiance sur ce que l’on fait et comprendre pourquoi on les fait.

Pour ce mois d’avril, je porterai donc mon intention sur mes intentionnalité et le fait d’agir en pleine conscience en me demandant “pourquoi tu fais ça” plus souvent. C’est dingue car écrire ces lignes m’a permis de me sentir beaucoup mieux, comme quoi l’écriture est vraiment thérapeutique (non pas que j’en doutais, you know me)!

Trust your gut they say, n’est-ce pas? Qu’en pensez-vous ? Et vous, vous faites comment pour vous écouter? Pour faire taire l’opinion des gens dans votre tête?
Racontez-moi en commentaire!

Passez une belle soirée et prenez soin de vous,

Sask